Etape 39 : Mérens les Vals - Cabane de Rouzet
De bon matin, à 7H20, nous sommes résolus à ne pas rater le départ. Le sentier est juste là, sous le gite d'étape, prêt à nous accueillir cette année encore.
Nous passons tout près d'une église romane.
S'ensuit alors une belle montée...
Cascade du Saut du Nabreil.
C'est sûr, il va faire chaud... Buvons un petit coup !
L'inséparable bob, les lunettes profilées, le T-shirt Quechua et la nouveauté de cette saison rando 2008 : le shorty ! Aérodynamisme assuré !
Le petit lac d'Estagnas (2 056 m)
Avec une heure d'avance sur l'estimation du topo, soit dit en passant, nous arrivons à la porteille des Bésines.
Porteille des Bésines (2 333 m)
Puis nous gagnons le refuge des Bésines et puisqu'il est l'heure, après seulement quelques pas, nous cassons la croûte !
Pendant la pause, les premiers randonneurs que nous voyons sur le GR, nous dépassent. Selon l'instinct de Guillaume, ce serait des américains... A vérifier par la suite.
Refuge des Bésines (2 104 m)
Hélicoptère de ravitaillement du refuge.
Une fois le transfert de nourriture effectué, du sac à l'estomac, nous repartons sous le soleil.
En chemin, nous croisons un groupe de jeunes qui nous souhaite bon courage pour ce qui nous attend... Que veulent-ils dire par là ?
Et enfin, le voici, le point culminant de ce tronçon : le col de la Coma d'Anyell.
Col de la Coma d'Anyell (2 470 m).
Un brin de discussion avec un pyrénéen oriental, et nous redescendons vers l'étang du Lanoux.
Zoomez sur le rocher...
Depuis le temps que nous apercevons l'étang du Lanoux, la descente nous paraît bien longue.
Nous découvrons enfin la petite cabane de berger de Rouzet, juste derrière une "petite éminence".
Le repos est bien mérité : les jambes en l'air, pour une bonne circulation !
La cabane est inoccupée : nous la réquisitionnons donc pour ce soir.
Pas de répit ! Nous pensons déjà à la prochaine étape !
Et pourquoi pas une petite sieste au milieu de cette carte postale ?
Un peu plus bas, l'étang du Lanoux, nous offre un point d'eau idéal pour la vaisselle et la toilette.
En revenant vers notre abri, nous ne sommes plus tout seuls...
Deux isards broutent paisiblement.
"Troupeau d'isards à onze heures.
Le groupe semble paisible.
Il ne nous ont pas repérés."
"Confirmation.
Le troupeau est composé d'une dizaine de membres.
Ils broutent sans crainte.
Restons vigilants. "
Deux jeunes, sans le savoir, s'enhardissent à proximité de notre poste d'observation.
La nuit tombe, les isards prennent de l'altitude tandis que nous nous préparons à passer la nuit dans notre cabane.