Point de vaches durant la nuit, mais un satané vent à faire trembler la toile.
C'est donc très matinalement (7H00), que nous entamons cette étape. Dès les premiers instants, il fait déjà très chaud.
Nous ne regrettons pas de ne pas avoir prolongé la journée précédente jusqu'au col du Puits de la neige : il y avait là encore une belle montée en perspective... Et nous n'aurions pas pu profiter de cette splendide mer de nuage.
Vers midi, nous approchons du village de Las Illas mais le goudron de la D13f qui nous y mène nous paraît interminable.
Le pique-nique est le bienvenu.
La suite est largement marquée par une piste infinie dont nous ne retiendrons que la présence d'un nudiste à moto !
Col del Priorat (459 m) et borne frontière 565.
Nous retrouvons ensuite le goudron...
Ruines de Panissars.
Et voici le Perthus, un autre monde, où l'on se désaltère pas avec la même boisson que celle contenue dans nos "camel-bags".
Un peu en décalage avec la frénésie commerciale locale, et malgré la fatigue, nous ne nous arrêterons pas ici ce soir.
Toutefois, afin de nous redonner quelques forces, Guillaume part chercher des glaces parmi cette civilisation.
Au retour, il indique qu'il a croisé le randonneur solitaire et que
celui-ci lui a annoncé qu'à la suite d'un coup de fil de son travail,
il devait repartir dès ce soir, mettant ainsi fin à son périple...
Nous nous éloignons du Col du Perthus par la route et sous une pluie fine.
Puis nous gagnons le hameau de Saint Martin d'Albère.
Et enfin, après 11H00 de marche, le gérant du chalet du Col de l'Ouillat nous conduit à notre chambre.