Etape 33 : Carrières de marbre d'Estours - Gîte d'étape de Rouze
Au réveil, nous sommes entiers et la tente aussi. Guillaume a bien dormi. Nous n'en saurons pas plus. A moins que ça ne soit une histoire de pâte à dents... nous n'en avions pourtant pas beaucoup. (http://www.tetesaclaques.tv/video.php?vid=27)
Un bon petit déjeuner, une toilette improvisée et hop, nous repartons.
Trois pas et une sensation humide et glacée dans le dos. La poche à eau !
Après une nuit comme ça, la poche à eau mal fermée, ça passe mal...Mais comme toujours en randonnée, il faut parfois savoir faire fi de certains petits désagréments.
Nous longeons le ruisseau d'Estours.
Les séquelles de la nuit sont encore bien visibles...
Puis nous atteignons la cabane de l'Artigue (1 053 m), une cabane ONF fermée.
Cabane de l'Artigue (1 053 m)
Nous grimpons ensuite en lacets, dans le bois du Pech d'Aula.
Nous sortons du bois sous une chaleur écrasante.
En arrivant à la cabane d'Aula (1 550m)
Il est midi, le soleil bat son plein et nos estomacs ne se souviennent déjà plus de notre petit-déjeuner frugal. Un poulain sans doute foudroyé et à qui les mouches rendent un dernier hommage, ne fera que retarder sommairement l'instant de sustentation...
Cherchez la marmotte !
Un brin de coquetterie bien laborieux...
Sous ce cagnard, la pause est de courte durée. Être chauds pour l'ascension, oui, mais grillés, non !
On vous l'assure, il y avait bien des isards !
Alors que nous montons tranquillement, encore sous l'effet de la digestion, sur une pente herbacée, en petits lacets, deux cyclistes nous croisent à bonne allure. La montagne est vraiment le terrain de toutes les passions !
Au détour d'un lacet, nous rencontrons un homme, en solitaire, qui chaque année vient passer quelques jours en ermite dans la montagne, loin du gris, près du vert. Nous le laissons partir vers un autre sentier qui s'éloigne vers la frontière avec l'Espagne, et nous poursuivons nous aussi notre chemin.
Les chevaux de Mérens.
Etang d'Arreau.
Couflens.
Malgré la fatigue, l'étape du jour n'est pas encore terminée. Il faut encore mécaniquement mettre un pied devant l'autre...
40 minutes... et enfin le gîte d'étape.
Le petit souci, c'est que nous n'avons pas réservé et le gîte est complet : face à la faible fréquentation des randonneurs cette année, les gérants ont accepté de louer leur gîte à deux familles...
A moins que... "si vous voulez, on a un tipi".
No problem, va pour le tipi ! C'est l'occasion ! On nous l'avait encore jamais faite celle-là !
Tout propres et assurés d'un toit pour la nuit, nous partons partager le dîner avec les deux familles et leurs enfants.