Ce matin-là, la brume a décidé de nous accompagner dès le départ.
Nous descendons d'abord au-dessous du village...
Eglise de Sainte Engrâce.
puis nous nous s'engageons sur un sentier humide...
semé d'embûches...
dans une atmosphère étrange...
Le bois de Lèches.
Comprenez alors qu'en route depuis 5 jours et dans cette brume, le moral est bien fragile...
Et pour couronner le tout, se présente devant nous une installation découverte cette année-là, et que sous l'emprise d'un probable excès de fatigue, nous avons très naturellement baptisée : "échelle à cons". Mais voici plutôt la démonstration, en situation avec les kilos dans le dos.
La singularité de cette étape se poursuit avec cette curieuse rencontre.
Abreuvoir à huit compartiments sur lequel veille le "gardien".
Le gardien.
Étrange, cette étape, surtout dans une atmosphère pareille... mais nous continuons. Certes le moral frôle nos semelles, mais nous sourions quand même pour la photo.
Devant nous, tout semble se figer.
Puis c'est l'heure de la pause déjeuner mais ce n'est même pas un apaisement tellement l'humidité vient nous glacer le corps quand nous nous arrêtons.
Alors reprenons le chemin.
Les animaux, ici encore, ne semblent pas plus affectés par l'ambiance.
Au fur et à mesure que la nappe blanche se lève, nous retrouvons peu à peu le sourire.
Et c'est alors que nous découvrons un nouveau paysage, très différent des flancs de montagne de fougères, feuillus et conifères du pays basque.
Au col de la Pierre Saint Martin, des cochons roses ne se réveillent même pas à notre passage.
Col de la Pierre Saint Martin.
Gouffre Lépineux.
De ce côté du versant, se promènent des cochons noirs.
Nous descendons ensuite une route, tout en s'étonnant encore de ce nouveau décor.
Puis on aperçoit la station d'Arrette...
... au cœur d'un vaste panorama.
Mais déjà la brume reprend ses droits. Il est temps d'arriver au refuge. (http://www.refuge-jeandel.com)